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L'échelle du quartier, un bon compromis pour la modélisation des déperditions thermiques ?
Nathalie Molines  1@  , Carine Henriot  1@  , Eduard Antaluca  1@  , Fabien Lamarque  1@  
1 : AVENUES
Université de Technologie de Compiègne

Les déperditions thermiques de l'environnement bâti correspondent aux pertes de chaleur subies par un bâtiment. Ces pertes thermiques sont souvent causées par une isolation insuffisante. La limitation de ses déperditions constitue l'un des principaux leviers de la sobriété énergétique identifiés par les politiques publiques pour favoriser la territorialisation de la transition énergétique. La modélisation thermique d'un environnement bâti s'effectue traditionnellement au niveau urbain, à partir de données d'entrée macro-économiques ou de la typologie des bâtiments, ou au niveau du bâtiment, à partir de données physiques, empiriques ou statistiques. L'utilisation de la thermographie aérienne en milieu urbain donne un aperçu des pertes de chaleur de l'environnement bâti et constitue un outil utile pour sensibiliser les résidents à l'importance d'isoler leur maison. Entre ces deux échelles, l'échelle urbaine et l'échelle de l'environnement bâti, l'échelle du quartier pourrait produire des simulations relativement précises à un coût raisonnable, en mobilisant une approche technique intégrée de l'aménagement. Notre contribution présente les résultats d'une analyse comparant trois méthodes (une au niveau urbain et deux au niveau des quartiers) pour discuter de l'intérêt de privilégier les études thermiques à l'échelle du quartier, en vue de mieux diagnostiquer et ainsi convaincre les usagers de réaliser des travaux de rénovation énergétique.


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